SALON MONDIAL DU TIR DE LOISIR - Espace Champerret -12 au 14 octobre 2007
(synthèse à partir des contributions de E. CORREA, Ph. DEFIEUX, Ph. KEMP...)
Pour la deuxième édition du Shooting Games Show (SGS), le tir subaquatique était à nouveau invité, le stand de la FFESSM se retrouvant ainsi à coté de la FFTir et non loin de la FFTArc (mesurons cette chance puisque le tir sportif terrestre est le deuxième sport individuel le plus pratiqué au plan mondial ; source Quid).
Bien placé à l’entrée du hall SGS, majoritairement réservé aux marchands de toutes sortes (surtout paint-ball et répliques "d'armes de guerre" à billes) nous apportions une touche d'authenticité et d’originalité puisque nous étions, bien sur, les seuls exposants ²non- terrestres².
Il faut bien le dire, notre présence a suscité un vif intérêt de la part d’un public de connaisseurs en armes de tir sportifs. Connaisseurs pourtant un peu intrigués par les particularités du tir sur cible subaquatique (récupération du projectile et reprise de position après chaque tir, rembobinage du fil/élastique de retenu, queue de détente plus dure qu’en tir terrestre...). Nombreux sont ceux qui ont été intéressés par le mariage de la nage en apnée et du tir .
Quelques plongeurs ou autres pratiquants d’activités subaquatiques ont pris les contacts de clubs près de chez eux dans l’idée de découvrir un sport complet.
En ce début de saison, les avancées de la commission nationale pour rendre notre activité plus accessible ont eu un certain écho, notamment la possibilité d’utiliser son fusil de pêche sous-marine pour faire du tir à 3 m (monotype 3000).
En complément, la commercialisation prochaine d’arbalètes pour le tir à 4 mètres à prix très modique rassure de potentiel tireurs subaquatiques (aucune comparaisons possibles avec les armes sportives terrestres dont le coût est plusieurs fois supérieures à nos arbalètes) .
Nombre de personne ont aussi trouvé le concept de l'arbalète enfant / loisir, avec une boule en bout de flèche (appelé « blunt » en tir à l’arc) très astucieux et sécuritaire pour les novices ! Le principe de cibles basculantes inauguré par S. Estier a donc de l’avenir à en jugé même aux réactions des chasseurs sous-marins.
Pour les moins bricoleurs, on notera l’initiative de tireurs Normands permettant d’obtenir des « pas de tir » inox pour un moindre coût (fabriqués par un lycée professionnel pour 250 euros). Les porte-cibles nouvelle génération en aluminium ont aussi séduit les visiteurs de régions où le tir n’est pas encore présent et où il n’est pas aisé de se procurer du matériel (à fabriquer sur plans avec des matériaux courants en magasin de bricolage et dont le coût est d’environ 130 euros !).
Nous avons remarqué à cet égard des contacts avec plusieurs chasseurs sous marins des DOM-TOM : de la Guyane, Tahiti, la Réunion et la Nouvelle Calédonie (la commission nationale avait d’ailleurs été contactée il y a quelque mois par un club de Nouméa pour trouver du matériel en vue de lancer une section tir).
Comme l’a dit E. CORREA
« A coup sûr, si nous avions eu un bassin, nous aurions fait un carton niveau initiation ! »
Et bien, figurez vous que l’organisatrice du salon n'exclut pas cette éventualité pour l’an prochain (si vous connaissez un sponsor piscine faites moi signe !)
Merci aux bénévoles pour leur participation.
Bonne saison à tous.
Pierre DAUGE
Vice-Président de la commission nationale tir sur cible